Mes recherches du jour m'ont conduite ici:

http://www.ecrire-un-roman.com/articles/ecrire-mieux/point-de-vue-narratif-omniscient/
http://www.ecrire-un-roman.com/articles/ecrire-mieux/point-de-vue-narratif-interne/
http://www.ecrire-un-roman.com/articles/ecrire-mieux/point-de-vue-narratif-externe/

Changer la perspective narrative et le point de vue dans un récit:
http://www.sculfort.fr/articles/ecrire/pointdevue.html

sujet d'imagination, changer de point de vue:
http://www.sauv.net/lecarme.htm

offre free:
http://offre.guidedelecrivain.com/index.php?src=adwdsD

Je suis persuadée qu'écrire sa propre histoire au "je" ou au "il" ou "elle"

n'a pas les mêmes vertus

procéder successivement à des récits narratifs internes, narratifs externes (voire narratifs "omniscients") de mêmes faits ou péripéties peut aider à une meilleure compréhension, à un décentrage, à un lâcher prise

permet d'acquérir une certaine objectivité et une distanciation certaine vis-à-vis du vécu et des faits

c'est comme raconter l'histoire d'un inconnu, et la regarder avec ses propres yeux

c'est s'apercevoir que cet inconnu qu'on observe a une conduite "valable", "respectable"

et puis qu'à certains moments, ses comportements, ses choix posent question

auxquelles on a réponse, ou pas

on peut alors se demander ce qu'on aurait fait à sa place, pourquoi c'est arrivé ainsi, qu'est-ce qu'il aurait pu faire d'autre ou autrement

lorsqu'on repasse au "je", beaucoup plus personnel ou autobiographique, on devient plus concis, on reste moins dans l'affect, le récit est davantage construit

ce que perd le lecteur en empathie, connivence, identification aisée au narrateur

il le gagne en clarté, en obligation de créativité personnelle pour rejoindre l'expérience du "témoin".

mardi 03 avril 2012 à 00h33 par fleurdatlas dans Atelier écriture

COMMENTAIRES:

Merci pour ces liens et pour cette analyse

de klodd le 2012-04-03 à 05h16

Les sujets des textes exploités en troisième sont certes critiquables. J'ai été déçu que les dissertations cessent à partir de la seconde, j'aimais beaucoup cet exercice.

de klodd le 2012-04-03 à 06h52

de mon "temps", nous dissertions jusqu'en terminale, et en français, et bien entendu en philosophie

de fleurdatlas le 2012-04-03 à 13h39

à partir de la seconde, la part était belle aux analyses de texte. Le bac de Français oral était une analyse de texte, et à l'écrit on avait le choix entre une dissert et un résumé, si ma mémoire est bonne.
J'ai été induit en erreur par le texte de Philippe Lecarme.
Ca a bien changé.
Amicalement, bonne fin de journée

de klodd le 2012-04-03 à 15h53

"C’EST EN TROISIÈME que les élèves ont la dernière occasion d’écrire des textes littéraires."
c'est-à-dire des textes narratifs qu'ils soient ou non d'imagination.
ce que l'on appelait "nous" des rédacs (= des rédactions à sujet par exemple:
racontez vos plus belles vacances
racontez une nuit d'hiver en un lieu inhospitalier
si vous aviez la possibilité de changer le monde, que feriez-vous?
un naufrage vous a rassemblés sur une île déserte, un petits groupes d'hommes, femmes et enfants rescapés, décrivez cette micro société (les personnes qui la composent, comment elles s'organisent pour survivre)
racontez une représentation du Cid de Corneille à l'époque de son auteur
vous écrivez une lettre à votre grand-mère pour lui annoncer que vous allez redoubler votre classe
imaginez un dialogue entre Phèdre et Chimène
votre père refuse de vous laisser aller avec votre ami (e) à un spectacle, développez ses arguments et les vôtres
préférez-vous acheter sur catalogue ou faire les magasins? donnez vos raisons, et trouvez des arguments en faveur de la solution qui vous plait le moins
etc...)

donc jusqu'en troisième et depuis la 6 ème, nous faisions ce genre d'exercice
avec (aussi) des études de caractères (de personnages de pièces de théâtre, de romans)
et des résumés de romans et pièces
des rédactions de poésies, monologues, nouvelles, textes en imitation "à la manière de", ou poursuivre une histoire dont on nous donnait un extrait
rédaction de textes parodiques ou satiriques
des articles de journaux, des compte-rendus de visites

et les fameux "textes libres" qui pouvaient prendre la forme et les sujets que l'on désirait, et la longueur (très important ça!) que l'on voulait

j'aimais beaucoup rédiger, j'ai beaucoup aimé ces années de "rédac"

on en avait une par semaine à produire environ jusqu'en 4 ème, ce qui faisait 32 par an , puis un tous les 15 jours à partir de la 4 ème (parce nous avions des essais en anglais et allemand à rédiger également et que nous n'aurions jamais pu tout rendre avec les versions et thèmes dans ces langues, plus ceux en latin, plus les problèmes de maths, les devoirs de dessin et travaux manuels) ça en faisait tout de même 16 dans l'année scolaire.
Comme on avait beaucoup travaillé l'expression française littéraire depuis le CE1 et produit un grand nombre de textes libres ou à sujet imposé en primaire, on peut dire que nous avons beaucoup rédigé!

Ensuite nous sommes passés début seconde à la dissert et au commentaire de texte, accessoirement au résumé, et nous en avons produit 1 par semaine, soit français, soit langues étrangères, soit philo, ça a duré 4 ans, ensuite durant deux années, nous avons produit des analyses de cours et des cours (dans toutes les matières)

de fleurdatlas le 2012-04-03 à 18h26

Archives	3
Atelier écriture	10
Questionnements humains	6
sommaires	1

20	Articles
24	Commentaires

2015	5
2013	1
2012	14

écrire	11
Eilis	10
écriture	9
atelier	9
archives	8
...

Imaginer, raconter, décrire, point de vue du narrateur