Mes recherches du jour m'ont conduite ici:
http://www.ecrire-un-roman.com/articles/ecrire-mieux/point-de-vue-narratif-omniscient/
http://www.ecrire-un-roman.com/articles/ecrire-mieux/point-de-vue-narratif-interne/
http://www.ecrire-un-roman.com/articles/ecrire-mieux/point-de-vue-narratif-externe/
Changer la perspective narrative et le point de vue dans un récit:
http://www.sculfort.fr/articles/ecrire/pointdevue.html
sujet d'imagination, changer de point de vue:
http://www.sauv.net/lecarme.htm
offre free:
http://offre.guidedelecrivain.com/index.php?src=adwdsD
Je suis persuadée qu'écrire sa propre histoire au "je" ou au "il" ou "elle"
n'a pas les mêmes vertus
procéder successivement à des récits narratifs internes, narratifs externes (voire narratifs "omniscients") de mêmes faits ou péripéties peut aider à une meilleure compréhension, à un décentrage, à un lâcher prise
permet d'acquérir une certaine objectivité et une distanciation certaine vis-à-vis du vécu et des faits
c'est comme raconter l'histoire d'un inconnu, et la regarder avec ses propres yeux
c'est s'apercevoir que cet inconnu qu'on observe a une conduite "valable", "respectable"
et puis qu'à certains moments, ses comportements, ses choix posent question
auxquelles on a réponse, ou pas
on peut alors se demander ce qu'on aurait fait à sa place, pourquoi c'est arrivé ainsi, qu'est-ce qu'il aurait pu faire d'autre ou autrement
lorsqu'on repasse au "je", beaucoup plus personnel ou autobiographique, on devient plus concis, on reste moins dans l'affect, le récit est davantage construit
ce que perd le lecteur en empathie, connivence, identification aisée au narrateur
il le gagne en clarté, en obligation de créativité personnelle pour rejoindre l'expérience du "témoin".
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